Les îles péruviennes du lac Titicaca (26/03/06)

Ca y est on passé au Pérou, mais alors quel transit! Avec Aline qui était malade et le passage de la frontière boliviano-péruvienne, ca n´a pas été facile... On a acheté des billets de bus avec des places assignées et  quand on est monté : plus de place, donc nous avons été obligés de changer de bus mais alors il n'y avait pas de place pour nous... De plus, ok il y avait une majorité d´anglolophones, mais les explications c´était toujours 10 mn en anglais et 30 secondes en espagnol ; et cette impression d´être des moutons qu´on emmène là et puis là en nous disant que ca serait bien d´acheter, d´acheter...

Bon finit le ralage! il faut reconnaître qu´à part ces détails c´est quand même à faire (à noter qu´on peut le faire par ses propres moyens).

Les îles flottantes de Uros, ce sont 4 m de joncs empilés (et il faut en rajouter souvent pour ne pas prendre l´eau) sur quelques centaines de mètres carrés et sur lesquelles vivent des gens ;

on y va en bateau, modernes ou traditionnels (attraction pour touristes...),

et d´où on peut appeler en France (probablement).

Encore une petite photo du lacquand nous nous dirigeons vers l´île Amantaní qui compte deux temples incas fermés au public, on ne peut donc montrer que le chemin qui y va,

et où nous sommes logés dans une famille vivant sur l´île.

Cet "ethnotourisme" permet au locaux d´obtenir des ressources et en plus comme ca ne fait que quelques années que ca existe, elles sont encore motivées pour acceuillir les curieux. Nous mangeons 3 délicieux repas avec eux (et je n´écris pas pour faire yeah on kiffe de vivre avec les "indigènes", c´était vraiment meilleur que dans les restau où on va manger pour pas cher!), 

et le soir on va déguisés

à la fête organisé par les locaux. En réalité, ce n´est pas une fête locale, mais une soirée organisée pour les étrangers où les autochtones les font danser, ca fait très le film "les bronzés".

Nos hôtes ne sont pas particulièrement enthousiasmées puisqu´elles doivent faire ca à chaque fois que des touristes viennent (c´est à dire presque tous les soirs) et que le matin elles se lèvent tôt pour travailler.

Mais bon on reste positif, on prend le soleil,

et on va vers l´île Taquile réputée pour ses textiles. Bien sûr les tissus sont magnifiques, mais encore quelle impression de "allez touriste il faut acheter...". On préfère donc prendre des photos des portes incas donnant sur le lac et chercher à se situer.

C´est vrai que nous avons été bien accueillis par la famille et que l´on a vu leur facon de vivre mais ce type de tourisme n´est vraiment pas fait pour nous.